Les conclusions de l’avocat général Gérard Hogan dans l’affaire C-336/19, Centraal Israëlitisch Consistorie van België e.a. ont été publiées le 10 septembre 2020.
Les questions relatives à la religion ou aux convictions s’invitent dans le débat public de plus en plus souvent. Cette évolution se constate aussi dans le contentieux communautaire.
Ainsi la Cour de Justice de l’Union Européenne a-t-elle été saisie à plusieurs reprises ces dernières années d’affaires portant sur la liberté religieuse. Elle va devoir prochainement se prononcer sur des questions préjudicielles concernant la discrimination fondée sur la religion ou les convictions sur le lieu de travail dans deux affaires jointes portant sur le port de signes religieux au travail.
Dans son arrêt du 19 novembre 2020, la Cour de Justice de l'Union Européenne juge que la réglementation française interdisant le cannabidiol viole le droit communautaire.
Dans un arrêt du 22 septembre 2020, la Cour de Justice de l'Union Européenne décide que des réglementations nationales peuvent limiter la possibilité de faire de la location de courte durée de logements lorsqu'il existe une pénurie de logements destinés à la location. Il s'agit d'un motif impérieux d'intérêt général qui justifie une restriction à la libre prestation de services prévue par le droit de l'Union européenne.
Dans une décision du 22 janvier 2020 de la Cour de Justice de l’Union Européenne consacre le droit d'accès à des documents contenant des informations soumises dans le cadre de la procédure relative à des demandes d’autorisation de mise sur le marché (AMM) de médicaments.
Dans sa décision du 27 mai 2019, la Cour a précisé en outre que dans le cas où l’autorité d’émission du mandat n’est pas elle-même une juridiction, il faut que sa décision soit soumise à un recours juridictionnel « qui satisfait pleinement aux exigences inhérentes à une protection juridictionnelle effective » (point 75). Ce contrôle doit notamment vérifier que l’émission d’un MAE n’est pas un moyen disproportionné par rapport au but recherché et ne viole pas les droits fondamentaux de la personne recherchée.
La jurisprudence de la Cour de Justice de l'Union européenne a précisé ce qu'il faut entendre par autorité judiciaire habilitée à émettre un mandat d'arrêt européen, en mettant l'accent sur la condition d'indépendance de cette autorité par rapport au pouvoir exécutif.
Les procédures nationales d'émission d'un mandat d'arrêt européen ont été mises en cause devant la Cour de Justice de l'Union Européenne donnant lieu à différentes décision dont celles du 12 décembre 2019 qui concernent notamment le parquet français.