Au fur et à mesure que les élections portent au pouvoir des partis hostiles à l’immigration, l’Union européenne se voit contrainte de revoir des règles devenues impopulaires et dont l’efficacité est contestée. L’heure n’est pas à l’ouverture des frontières (si tant qu’elle l’ait jamais été) mais au rétablissement de celles-ci, du moins à l’extérieur de l’UE. Car la question de l’immigration clive les pays et leurs populations et pourrait devenir un danger mortel pour l’intégration européenne et la cohésion nationale.
Une loi espagnole impose aux résidents espagnols de déclarer les biens et les droits qu’ils détiennent dans un autre pays (biens immobiliers, comptes bancaires, titres, avoirs, valeurs ou droits représentatifs du capital social, assurances-vie… ).
ERASMUS, le programme qui permet notamment à de jeunes européens de partir à l’étranger pour étudier ou pour faire un stage en entreprise est un des programmes européens les plus emblématiques de l’Union européenne. Pour la période 2021-2027, son budget a doublé, et ses interventions ont été élargies. Le 25 mars 2021, la Commission européenne a adopté le premier programme de travail annuel, ce qui permet de lancer les premiers appels à propositions.
Le 17 mars 2021, la Commission européenne a publié une communication « sur une voie commune vers une réouverture sûre et durable ». Plus précisément, comme l’explique la Commission, il s'agit de préparer « le moment où nous pourrons retrouver notre mode de vie européen, mais de manière sûre et durable, en contrôlant le virus ». Cette communication prévoit un certain nombre de mesures, dont l’une, très commentée, est la mise en place d’un « certificat vert numérique » pour « faciliter la libre circulation en toute sécurité des citoyens au sein de l’UE durant la pandémie de COVID-19 ».
Si l’on s’intéresse non pas à ce que prévoit l’accord post brexit entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, mais à ce qui en est absent, il est évident que son champ d’application est plus limité que ce que l’on pouvait attendre, certainement parce que certaines questions difficiles ont été renvoyées à des négociations ultérieures. Il en est ainsi pour les services qui représentent pourtant 80% de l'économie britannique.
Le 4 septembre 2020, la Commission européenne a présenté une proposition de recommandation au Conseil pour coordonner les mesures prises par les Etats membres pour limiter la liberté de circulation afin de lutter contre la propagation du covid-19 et d’aider les millions de citoyens de l'Union qui voyagent chaque jour dans son territoire.Le Conseil a adopté cette recommandation le 13 octobre 2020.
La libre circulation des personnes et notamment des travailleurs est un droit qui remonte aux origines de la construction communautaire.
Dans le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne aujourd'hui en vigueur, c'est à l'article 45 qu'est proclamé ce droit, en ces termes: "
1. La libre circulation des travailleurs est assurée à l'intérieur de l'Union.
2. Elle implique l'abolition de toute discrimination, fondée sur la nationalité, entre les travailleurs des États membres, en ce qui concerne l'emploi, la rémunération et les autres conditions de travail.
3. Elle comporte le droit, sous réserve des limitations justifiées par des raisons d'ordre public, de sécurité publique et de santé publique: